UNE VISITE AU CŒUR DU CAIRE, SUR LES RIVES DU NIL, UN LIEU INACCESSIBLE SI ON N’Y EST INVITÉ
Rendez-vous est pris place Tahrir, enfin à la station de bus du Hilton. Les bouchons sont incroyables en ce jour de fête des mères et de printemps. Le taxi plus malin que d’autres ne prend pas le pont de 6 octobre, nous y sommes donc en 20 minutes partant d’Heliopolis, temps record. L’attente dans la pollution et le son des klaxons est particulière. Ce n’est pas la place Tahrir mais en dessous, là où les touristes ne mettent jamais un pied ! Un vieux monsieur me parle. Je dois bien les faire rigoler avec mon bouquet de fleurs.
Mon ami arrive en courant le pauvre, nous nous dirigeons vers une station de minibus, je dois connaître la vie quotidienne de millions de Cairotes, ok Yalla !
Après une bonne 20aines de minutes de route sur les berges du Nil, passant sur le pont métallique de chemin de fer Embaba (datant de 1914), nous arrivons dans un quartier assez populaire spécialisé dans la mécanique (des dizaines de petits garages). Sans être inquiète, je me fais confirmer par Mohamed que je ne pourrais revenir seule ici.
Nous prenons alors un taxi, encore une vingtaine de minutes avant d’emprunter une traverse au fond de laquelle on voit le Nile, le taxi lui-même s’assure de pouvoir sortir d’ici sans difficulté, il fait nuit maintenant.
Et là : sensation incroyable de se retrouver sur une rive du Nil quasi sauvage à 20 mètres de la maison au beau milieu de cette ville de 20 millions d’habitants : Non ! Non ! le jardin n’est pas public, Oui ! Oui ! C’est une bananeraie juste ici et là un champ de cette herbe pour nourrir les animaux dont j’ai oublié le nom. Dommage il fait nuit, mais je t’avais dit de venir quand il fait jour.... donc tu reviendras ! ok
Welcome home ! A chaque étage un appartement, les parents au premier, le fils et sa femme au second, une « chanson » au rez-de-chaussée qui si j’ai bien compris est continuellement écoutée. Au premier la décoration est typiquement égyptienne, au second typiquement moderne, la cuisine fait rêver, la chambre des enfants à venir est prête.
Les jeunes mariés m’ouvrent leur porte, leur cœur et leurs souvenirs de voyage. Le repas est délicieux et les sourires ne nous quittent pas. L’anglais est hésitant, mais on se comprend, les questions fusent de part et d’autre, chacun se fait confirmer ce qu’il croit connaître de la culture de l’autre très simplement. Nadia arrive, la Maman bien aimée, très active, très drôle, bien sûr j’enlève mon voile mais j’ai trop de cheveux blancs, la prochaine fois tu m’apporteras une couleur Flora, ok ? Le couple a 22-26 ans, la sœur 16, le neveu 4, la mère 46... ahaha ! je fais baisser la moyenne encore !
L’heure est venue de partir, oui on se reverra et on reste en lien. C’est certain !
Retour avec Uber, facile.
A VISIT AT THE HEART OF CAIRO, ON THE SHORES OF THE NILE, AN INACCESSIBLE PLACE IF YOU ARE INVITED
Rendez-vous is taken in Tahrir Square, exactly at the Hilton bus station. The traffic jam is amazing on this Mother's Day and Spring day. The taxi smarter than others does not take the bridge of October 6, we are there in 20 minutes leaving Heliopolis, record time ! Wating in the pollution and the sound of horns is peculiar. This is not Tahrir Square but below, where tourists never put a foot! An old man is talking to me. I must make them laugh with my bouquet of flowers.
My friend arrives running the poor, we are heading to a minibus station : I have to know the daily life of millions of Cairotes, ok Yalla!
After a good 20 minutes drive on the banks of the Nile, passing on the railway bridge Embaba (dating from 1914), we arrive in a fairly popular area specializing in mechanics (dozens of small garages). Without being worried, I am confirmed by Mohamed that I could not come back here alone.
We then take a taxi, about twenty minutes before taking a cross at the bottom of which we see the Nile, the taxi itself makes sure to get out of here without difficulty, it is night now.
And there: incredible feeling of being on a bank of the quasi-wild Nile 20 meters from the house in the middle of this city of 20 million inhabitants: No! No ! the garden is not public, Yes! Yes ! It is a banana plantation just here and there a field of this grass to feed the animals whose name I have forgotten. Too bad it's night, but I told you to come when it's daytime ... so you will come back! OK
Welcome home! On each floor an apartment, the parents on the first floor, the son and his wife on the second floor, a "song" on the ground floor which, if I understand correctly, is continually listened to. At first the decoration is typically Egyptian, the second typically modern, the kitchen is dreaming, the children's room is ready.
The newlyweds open their doors, their hearts and their travel memories. The meal is delicious and the smiles do not leave us. English is hesitant, but we understand each other, questions come from both sides, everyone is confirmed what he thinks he knows about the culture of the other very simply. Nadia arrives, the beloved Mom, very active, very funny. Of course I remove my veil but I have too much white hairs, the next time you will bring me a color Flora, ok? The couple is 22-26 years old, sister 16, nephew 4, mother 46 ... ahaha! I'm lowering the average again!
The time has come to leave, yes we will see each other again and stay in touch. For sure !
Back with Uber, easy.