Tout d'abord, svp soyez indulgents c'est du fait maison.....la video
Les instruments visibles dans la video en fait l'extrait video (avec le drebki jouant) est loin d'être le meilleur moment du spectacle, j'ai compris après que les vidéos étaient interdites, j'ai donc stoppé; pour info je les ai vus 3 fois en 2 mois, le spectacle est immuable, on trouve sur internet des info de plus de 14 ans
La darbouka, darbuka, derbuka, derbouka, darbuqqa, darabuka ou doumbek, doumbeg, tumbek, tumbeleki ou qypi est un instrument de percussion faisant partie des membranophones. Selon ses variantes, c'est un tambour en gobelet répandu dans toute l'Afrique du Nord, et en calice dans le Moyen-Orient et les Balkans.
Elle daterait de 1100 avant J.-C et elle est l'un des principaux instruments de percussion du monde arabo-musulman. Elle est liée au zarb persan (appelé aussi tombak) dont des versions en céramique existent encore. Elle n'a par contre aucun lien avec le djembé africain.
On en joue en général debout, l'instrument étant soit placé sous le bras gauche, soit placé sur l'épaule gauche, mais la position assise est plus confortable pour des techniques plus complexes. L'instrument se place en position horizontale à cheval sur la jambe gauche, le coude gauche bloquant l'arrière du corps de la darbouka contre la jambe, le bord de la paume de la main gauche épousant le bord de la tête de l'instrument, laissant les doigts libres pour frapper la peau. L'axe de la main droite doit être à peu près perpendiculaire à celui du bras qui repose sur l'instrument. En se fiant au cadran d'une horloge, dans le cas des joueurs droitiers, la main droite doit être placée à neuf heures, et la main gauche à midi. Les deux bras et poignets doivent être souples, légers voire un peu lâches pour arriver à une meilleure dextérité.
En pratique, les drebkis (joueurs de darbouka) utilisent des instruments différents, tantôt plus traditionnels, tantôt plus modernes, en fonction du contexte musical et du timbre désiré. La darbouka accompagne en effet les musiques les plus variées : sacrées, savantes, traditionnelles, folkloriques et modernes.
Le bendir est un instrument de percussion d'Afrique du Nord. C'est un tambour sur cadre assez similaire au daf asiatique, faisant partie des membranophones. Les Berbères l'appellent egalement allun. Il ne faut pas le confondre avec le tar.
D'un diamètre moyen de plus au moins 40cm , le Bendir a une profondeur (largeur du cadre) remarquable de 15 cm. Le cadre est formé d'un cerclage de bois de micocoulier. Un trou y est aménagé afin de faciliter la préhension. Il est muni d'une peau de chèvre collée recouvrant tout le cadre. Un timbre de cordes en boyau est fixé le long de cette peau, qui lui donnera un son bourdonnant et augmentera les basses généreuses. Les Bendirs sont souvent très colorés.
On le joue assis ou debout lors des festivités, avec des frappes énergiques des mains et des doigts, avec parfois des mouvements de tournoiement autour du pouce. Les joueurs ont le même rôle; frapper horizontallement le Bendir en frappant la peau par dessous.[1]
Instrument roi des fêtes et danses folkloriques du Maghreb, il est aussi très utilisé par les femmes et les confréries soufies.
Le ney (persan ou turc), nay, naï ou nai (arabe) est une flûte oblique à embouchure terminale en roseau, originaire d'Asie centrale, dont les plus anciennes formes datent de l'âge des pyramides (représentation sur des peintures tombales égyptiennes vers 3000-2500 av. J.-C.).
Tous ces noms homophones proviennent d'un unique mot persan signifiant « roseau ». La prononciation est (phonétique) "naj" pour l'orthographe nay, et "nej" pour ney. Par commodité, le terme ney sera utilisé pour les flûtes obliques turques et persanes, et le terme nay pour la flûte oblique arabe. Il ne faut pas les confondre avec le naï ou nai roumain qui n'est pas une flûte oblique à embouchure terminale mais une flûte de pan.
Les sagattes, sagates, ou zill sont un instrument de percussion constitué de deux paires de petites cymbales d'un diamètre d'environ cinq à six centimètres placées sur les doigts (pouces et majeurs de chaque main).
Il faut deux paires de sagattes pour en jouer.
Elles sont très utilisées dans la musique orientale, pour accompagner des darboukas ou des pas de danseuse orientale en général.
Les sagattes sont quasi-exclusivement jouées par des femmes et leur art souvent enseigné par des hommes. (quand vous irez, vous comprendrez ainsi la danse très drôle effectuée par cet artiste)
Instrument à archet se tenant sur sa pique (comme le violoncelle), mais de plus petite taille.
Il comporte deux cordes dont l'une est en crin de cheval et l'autre métallique et est doté à sa base d'une noix de coco en guise de résonateur; celui-ci est couvert d'une peau de poisson du Nil bien tendue.
Cet instrument existait à l'époque pharaonique, un exemplaire se trouve actuellement au Musée du Caire et date de 3000 ans av.J.-C.